Série rossellienne
il y avait avait de cette croisée
haut tendue en X le
si ré mi
do ré dièse sol (bis)
de ta solitude
la langue pâteuse par
terre à la curée
des rouge cardinaux et aux
quatre vents de ta folie
au bout d’icelle
les cristaux de verre pour les veines
c’est la neige c’est
l’empan la chute de l’an
du sang
Roberto, chiama la mamma, trastullantesi nel canapè
bianco. Io non so
quale vuole Iddio da me, serii
intenti strappanti eternità, o il franco riso
del pupazzo appeso alla
ringhiera, ringhiera sì ringhiera no, oh
prosponi la tua convinta orazione per
un babelare commosso ; car le foglie secche e gialle rapiscono
il vento che le batte. Nera visione albero che tendi
a quel supremo potere (podere) ch’infatti io
ritengo sbianchi invece la terra sotto ai piedi, tu sei
la mia amante se il cielo s’oscura, e il brivido
è tuo, nell’eterna foresta. Città vuota, città piena, città
che blandisci i dolori per
lo più fantastici dei sensi, ti siedi
accaldata dopo il tuo pasto di me, trastullo al vento spianato
dalle coste non oso più
affrontare, temo la rossa onda
del vero vivere, e le piante che ti dicono addio. Rompi-
collo accavalco i tuoi ponti, e che essi siano
la mia
natura.
Non so più
chi va e chi viene, lascia
il deliro trasformarti in incosciente
tavolo da gioco, e le ginestre (finestre) affaciarsi
spalmando il tuo sole per le riverberate vetra.
Christophe, murmurait sa mère, transfigurée au sofa
écarlate. Moi ce je ne sais pas
j’ignore ce qu’elle peut bien vouloir de moi cette
conne, ce con de dieu, sur les strapontins de l’éternité, ou le rire franc
des barbares.
la poupée pendue
de-ci deçà les prolégomènes de l’
oraison pour un babel en branle because
la collection des cous en décolla-
tion oh Mimmo Rotella de Nouvelle Vague en
cinéma nippon mon
amante ma
amante collante et
sexy pin-up punaisé au mur cérébral de ma cellule
que branle l’adolescente flamande, et tout
te dit adieu
déjà adieu
je ne sais plus
qui viendra, laisse
tout cela sur
la table de jeu, s’agacer s’affaisser
dans la réverbération des vitres féminines.
Entro della cella di tutte le bontà rimava splendidatemente
un acceso vocabolario : la mia noia. Entro della noia
rimava splendidamente la bontà caduca e vergine. Entro
della cella vergine di tutte le bontà cadenvano gli preti
e le donzelle coi fiori arricciuti in testa : candelabro
dei patiti di vanità. Splendida vergine ! Buttava un enorme
numero di soldi nel fiume. Splendida treccia dell’ingannata !
S’arrovellava per i partiti presi. Numero incognito
di delusioni : v’arrovellate per il nulla – per l’incanto
di una notte d’estate che traccia le sue radici nel cuore
del villano. Incontrollabile notte d’Agosto ! Le tue villanie
sono il frutto della pesca. Pesca introvabile arriccia
il naso. Introvabile verbo che misconosci chi ti guida
l’armonia è tua.
Dans la cellule de mes bontés entières resplendissait
les rimes du dictionnaire : mon ennui. Sous la cloche de verre de
mon ennui resplendissait la bonté candide caduque et vierge
le vagin vierge du cul de la bonté (ta beauté). Devant
le cul vierge et splendide, le vagin candide de la bonté en robe
tombaient à genoux tous les prêtres, les curés, l’Abbé C., l’alphabet et
les donzelles aux cheveux crollés de fleurs. Le candélabre des vanités
vérités (en clair obscur). Tresses splendides des putes ! Splendeurs
des chevelures de nos putains ! Nos épouses des putes. la belle putain
s’emportait contre les partis pris les participants les primo-arrivants. Le nombre
inconnu de nos désillusions : vous vous emportez contre rien – vous
vous emportez pour rien : le nombre d’or de nos amours – sortilège d’une
nuit d’été qui trace ses racines au cœur du vilain (divin). L’incontrôlable nuit
d’août ! Elle a perdu tout contrôle de drogue cette nuit d’août !
Tes pêches juteuses sont le fuit de ta pêche ton prêche. La pêche d’or
sous ton petit nez que tu
fronces. Le verbe foncé froncé enfoncé enculé que tu boudes
introuvable sous la chape de plomb
méconnais celle qui te guide vers la disharmonie !
Per l’amore che ti portavo tu vedevi chiaro. Se nel pomeriggio
vi era un sonaglio, era per te – Nel pomeriggio io vi
vedevo chiaro ! Se nel passaggio della luna vi era una cancrena
era per te. Contro d’ogni male vedere e sapere. Per non
morire era necessaria una scappatella ogni tanto. Il quartiere
sbiancava sbiancava ed era tutto un dormire il suo aspettare.
Il quartiere inavvicinabile era sempre sveglio. Era necessaria
la pillola del dottore per ricordarsi. Io vivevo fra i
santi pur rimanendo santa. La realità in me risvegliava
la brama. Il mondo intero era una grande brama ! Ecco il
mondo risvegliarsi in me come una larga barca incosciente.
Ecco il mondo dirmi è tempo di dormire. Ecco il mondo bussare
alle mie porte ed io non rispondere. Ecco la facchinata
che non serve a nessuno. Ecco che è tempo di risplendere.
Pour l’amour que je te portais, tu voyais clair. pour la mort dedans moi tu
te taisais. Grâce à la grâce de l’amour que je portais à ton être entier – tout
ton être, tu étais lucide, tu étais en extase, tu étais extralucide, tu étais
perspicace, des fontaines claires jaillissaient de tes yeux purs, des claires
fontaines d’eaux bleues et pures jaillissaient de tes prunelles. Et moi
le quartier aux abords prohibés me tenait toujours en éveil, à l’
affût la banlieue bourgeoise aux barrières de camps – nul havre, l’
oasis sans soif et la fontaine altérée, alternée de jets monochromes et moi
je n’y voyais plus rien le passage de la lune en plein midi
le cancer du soleil au zénith
mon cœur en zodiaque
dans les canaux sous les ponts les pontes de Venise
l’eau d’argent en trompes les turbines des détroits
l’eau céruléenne de tes reins l’
astreinte de tes reins
ta rage ta
rage de chien. voir savoir savourer tes riens
toute notre rage blanchissait d’un ahan extrême. Mais
la réalité rapidement réveillait à nouveau ma soif. Le monde entier était
une grande soif ! Et voici que le monde entier des choses se
réveille à l’intérieur de moi par une tectonique de l’hybris !
Et quand ma force épuisée et une fois mon corps heureusement
harassé de tout son long étendu dans le nid, alors
le monde en moi me dira de dormir, toujours
le monde transitera sur mes terres, et jamais
les corvées serviront à quelque chose, puisqu’
il est temps de resplendir
Sempre agonizzante egli traspariva fra di suoi fratelli
con un velo in mano. Sempre lusingato e lusinghiero conduceva
per mano fanciulle. Con il coltello al cuore rimava. Dentro
della colonna degli abissi scombinava le preghiere. Contro
d’ogni tuo barbaglio, – m’incitava la pioggia. Retta combinavo
preghiere assurde e tutto il mondo crollava. Senza della
rete dei pesci non è possibile danneggiarsi. Contro ogni
malignità non è possibile sollevarsi. Contro della spia
notturna non è chiaro perché cada la bomba.
Agonisant toujours sur les cimes il apparaissait parmi
ses frères la tête voilée. Auguste. Savant
(dans l’art d’aimer) il menait toujours quelque fille
jeunette par la main vers son lit (alcool alcôve). À l’intérieur
des colonnes des abîmes, il brouillait les prières. Contre
tous tes éblouissements, elle se laissait couler la pluie sur
elle. Droite elle formulait des sortilèges absurdes et le monde
entier s’écroulait ! s’écroulait ! S’écroulait ! le monde entier.
Les filets des pêcheurs aux barbillons des poissons, il n’est pas
possible de s’abîmer aux babines des chats. Contre
toutes tes médisances elle n’arrive plus à se soulever. Contre
l’espionne du jour il est clair que la bombe atomique tombera
encore.
si dedans l’ici du temps, il y avait encore des illusions tri-
fons et triomphantes, alors les grandes pluies de nos larmes
séchèrent au soleil de midi. ce sont des cris, des menaces
toute une fable (fabula terreuse) qui t’insupporte dans sa récitation résignée
et monotone et convaincante d’un hiver vrai et triste le long de la
pyramidale fatigue dont les faces blanches scintillent
parce qu’au fond il n’y a pas vraiment d’histoire parmi les étoiles et les étals de
notre laisser-aller en jour mécanique un jour de céramique
posé sur la commode de ta mémoire devant le miroir
tu as consommé et commencé comme tu n’as pas fini
le silence cisaillant notre rétine
ceinte par la fièvre en fa
de l’opus warburgien
tu déclines la tête
d’un côté
qui n’est plus le tien re-
connaître à travers les
ombres mais surtout les
lumières
le courage de ceux que
les glorioles ne touchent pas.
Ceux-là aiment la fadeur des
vers qui montent grâce à la grâce
éclair de la levure
des vers saignés à blanc
perché (perché sono monello)
seul à l’île de Celan sans
trésor
le vain chant des mains
tendues d’oxygène et d’
agonie vers Ingeborg
Bachman, vers
le souffle terreux de Plath
et vers toi qui fus et
qui n’es plus qu’avec
d’ici et de là-bas
quelques tristes autres ca
davres.