(retour au sommaire) Il est deux heures du matin, je suis couchée dans mon lit. Le sommeil a disparu ; de multiples souvenirs de mon enfance refont surface. Mon homme ne dort pas non plus ; il se tourne et se retourne. Cela fait plusieurs jours que je pense et repense à mon beau village et à…
Catégorie : Revue Solstices
La revue est publiée selon les voyages et les rencontres auxquels ils donnent lieu.
Numéro 1 – poetry in New York (2015)
Numéro 2 – Amelia Rosselli
Numéro 3 – avec Barbara Bigot-Frieden
Numéro 4 – Roberto Deidier (Rome)
Numéro 5 – Claudio Grisansich (Trieste)
Numéro 6 – Berlin (2022)
Caroline Loisel | Jusqu’au bout
(retour au sommaire) Jour 1 – Le concert Cela fait des mois que j’en chie des ronds de carrés, je ne peux pas être plus claire. Mais aujourd’hui est le début de ma descente aux enfers. Une longue semaine m’attend. Ce soir, il va donner un concert avec son groupe. Il, c’est le chéri avec…
Nicolas d’Adriaenssens
Retour au sommaire de la revue Solstices n°3 Couverture par Nicolas Stanziano Histoire d’Anna Anti-poésie en plusieurs esquisses Pour acteurs fabuleux entourés d’images magiques Naissance d’Anna Anna est née et le monde s’est tu, au dehors de sa peau. Le sol était si pur et les arbres si nus sur son passage. Ma vie…
Valère Kaletka
Retour au sommaire de la revue Solstices n°3 Offert au vent piquant A genoux dans l’humus Je laisse le petit vent piquant Jouer de moi Recouvrir mon visage Des feuilles d’or souple Affutées par l’automne C’est bien ici l’automne Qui façonne et rançonne Mes cathédrales rieuses La forêt me linceule D’un silence bruissant De…
Roseline Fierens
Entends-tu le silence de la neige qui tombe entends-tu le vol de la plume au vent léger entends-tu les mots qui se taisent en ton absence où vont-ils ces mots que l’on ne dit pas que l’on ne dit plus deviennent-ils graine oiseau nuage ou meurent-ils de n’être pas nés Retour au sommaire de la…
Clément Bollenot
seulement la mer quand aura disparu toute trace de civilisation sur le rivage noirci par la main vengeresse des ombres seulement la mer reflétée derrière l’ouvrage du tisserand à travers le tissu jauni par un coin de lune …
Marie Verney
Retour au sommaire de la revue Solstices n°3 Poème 1 La nuit j’inspire les racines de libellules Pour explorer les temples de ton corps libre Poème 2 Le silence souligne ton corps je pince les cordes de l’ombre en éveil J’espère cette parure oblique comme le geste du soleil découpant la lune…
Romain Suerte
Retour au sommaire de la revue Solstices n°3 L’évadé solitaire (2014) Il s’évadait sans cesse partout où il trouvait une faille Une faille dans le système Et bien que rien ne vaille Il cherchait inlassablement un coupable Mais ne le trouvait jamais Car le problème venait de lui Et de lui seul Ce mal être…
Julien Soulier
Retour à la table des matières Saison six Revenu dans tes bras Ne m’ont jamais quitté L’odeur de ton aura Et ta chaleur lactée Les câlins de nos branches Quand frémissent les hanches De souvenirs sucrés Lorsque nos corps s’aimaient Les mains de la mémoire Où la lumière frissonne Encore à chaque automne Aux envols…
La prose des rêves | Chloé Bourdet
Retour au sommaire de la revue Solstices n°3 Je tombe quand il se lève. C’est en feu que je traverse le ciel. Une île m’accueille. Son sable est chaud et fin. Une tâche de bonheur au milieu de l’océan. Je lève la tête pour apercevoir l’oiseau magnifique. C’est le maître de mon monde. L’oiseau…
La prose des rêves | Nina Coustenoble
Retour au sommaire de la revue Solstices n°3 Une violente lumière brûle les yeux, tandis qu’en bas, c’est la fraîcheur de la mer turquoise. L’horizon est une île semblant inaccessible. Mais enfin, le corps épuisé échoue sur les grains du sable fin. Le sable a un goût de pop corn sec. De minuscules créatures…
Delphine Garcia
Retour au sommaire de la revue Solstices n°3 Anamorphose. À l’oblique, Dans l’éclat argentique D’une couronne blanche, le cosmos ordonnance Et dépose La rosée angélique Porteuse de messages Pour le rêveur Aligné. * Déchanter Le sang s’est figé dans les veines Figeant le reste du monde. L’air même complote avec le plomb, Alourdissant la course…
Postface à Amelia Rosselli / La Langue paternelle
La Langue paternelle « Si parlava francese anche in casa, tranne che con mio padre, fidele all’italiano. » La conscience est aussi un ensemble de voix : pensées, souvenirs, éducation, interdictions, des films et des musiques, la famille, les ancêtres, les amours perdues, les discours politiques, la littérature, les critiques ou les conseils, les annonces publicitaires ou celles…
Hommage à Amelia Rosselli / Série rossellienne
Série rossellienne Hors série il y avait avait de cette croisée haut tendue en X le si ré mi do ré dièse sol (bis) de ta solitude la langue pâteuse par terre à la curée des rouge cardinaux et aux quatre vents de ta folie au bout d’icelle les cristaux de verre pour les…
Hommage à Amelia Rosselli / Gabrilla Sica
Gabriella Sica è una delle presenze più assidue nella poesia italiana contemporanea fin dall’inizio degli anni Ottanta quando ha diretto la rivista “Prato pagano” su cui hanno esordito molti dei poeti italiani di oggi. Suo ultimo libro in versi è Le lacrime delle cose (2009). Ha pubblicato poi libri in versi e in prosa: Emily…
Amelia Rosselli / Tadahiko Wada
Tadahiko Wada a traduit Variazioni belliche en japonais en 1993, paru chez Soshi Yamada, Tokyo. C’est lors d’un séjour au Japon, alors que nous flânions chez un petit bouquiniste tokyoïte qu’une amie japonaise – Fumiko Sugie – me fit remarquer cette traduction (à laquelle moi-même je travaillais en français) dont la date m’intrigua : c’était à…
A.Rosselli ~ Instinct de mort & instinct de plaisir chez Sylvia Plath
Nous proposons ici la traduction de la préface à quelques poèmes de Sylvia Plath, traduits de l’anglais vers l’italien par Amelia Rosselli et parus chez Mondadori en 1980, puis 1991. Article aux résonances particulières, quand on connaît les similitudes entre la vie des deux poétesses. Qu’on nous permette ici de les rappeler, puisque Amelia Rosselli…
A.Rosselli ~ Journal obtus
C’est sans doute un des recueils les plus touchants d’Amelia Rosselli. Ses différentes parties ont paru séparément jusqu’à la publication en volume, en 1990, Il est constitué de : ~ Prime Prose Italiane (1954) ; ~ Nota (1967-1968) ; ~ Diario Ottuso (1968) ; ~ Esperimenti Narrativi. Ce dernier texte vient éclairer non seulement la lecture de ce recueil,…
A.Rosselli ~ Notes dispersées et perdues
Le titre complet est Appunti sparsi e persi (1966-1977). Il a été publié en 1983 chez Aelia Laelia, à Reggio Emilia, avec une préface de l’auteure. Le recueil est divisé en deux parties : une très longue, avec beaucoup de poèmes très courts, Poesie, et une très courte, toute en italique, et composée comme son titre…
Autrices/auteurs
Rosselli, Amelia (1930-1996) – Poétesse italienne, née à Paris de Carlo Rosselli, fondateur avec son frère de Giustizia e Libertà, mouvement antifasciste, qui a été assassiné par les cagoulards en 1937, et de Marion Cave, militante socialiste anglaise. Petite fille d’Amelia Rosselli, dramaturge, et cousine d’Alberto Moravia, Amelia Rosselli a été mise en avant par…
IV ~ Série hospitalière
Le recueil a paru d’abord aux éditions Il Saggiatore à Milan en 1969. Le livre est divisé en deux sections : la première était consacrée à La Libellula (Panegirico alla Libertà) daté de 1958, la seconde, intitulée Serie ospedaliera, comprenait 83 poèmes. La Libellule est parue en France aux éditions Ypsilon dans la traduction de Marie…
A.Rosselli ~ Document (1966-1973)
Documento (1966-1973) est le troisième recueil publié par Amelia Rosselli. Il est paru chez Garzanti, à Milan, en 1976. C’est à nos yeux le recueil le plus abouti de la Rosselli. Elle y abandonne sa recherche mystique d’un universalisme de la forme pour privilégier les pratiques d’altération au quotidien. D’où le titre, bataillien, de « document »….
II ~ Variations de guerre
Publié en 1964 chez Garzanti, Variazioni belliche paraît avec une préface de Pier Paolo Pasolini qui a marqué longtemps la réception d’une poésie difficile. Le recueil est paru en France, chez Ypsilon en 2012, dans la traduction de Marie Fabre. Celles qui suivent sont reprises du numéro 9 de la revue La Barque avec notre traduction….
I ~ Premiers écrits (1952-1963)
(Pour retourner au sommaire, suivre ce lien.) Primi scritti (1952-1963) (Premiers écrits) a été publié chez Guanda en mars 1980. Dix sections chronologiques (parfois anti-datées), où se rencontrent l’anglais, le français et l’italien : ~ My clothes to the wind (1952) ~ Cantilena. Poesie per Rocco Scotellaro (1953) ~ Sanatorio 1954 ~ Adolescence. Exercices poétiques (1954-1961)…
« Verlaine » par Laurent Tailhade
Disponible en livre numérique sur la page des éditions Solstices. Laurent Tailhade, pamphlétaire, anarchiste, journaliste grandiloquent de la Fin-de-siècle, nous dépeint ici le milieu littéraire de son temps, et plus précisément le cercle verlainien auquel lui-même avait appartenu. Mémoires pleins de fougues et d’anecdotes, indispensables pour celles et ceux qui voudraient connaître mieux cette époque…
« Animots/Animals » | Illustre Feccia| Rodolphe Gauthier
Disponible sur demande et sur la page des éditions Solstices. Poèmes bilingues ou trilingues, français, anglais, italien de Rodolphe Gauthier. Accompagnés de gravures sur lino par Illustre Feccia. Sérigraphié et relié artisanalement. 20 pages. 38 exemplaires numérotés.
« Materia » | Yann Legrand | Rodolphe Gauthier
Gravures en taille douce de Yann Legrand. Poemes de Rodolphe Gauthier.Typographie au plomb mobile (Caravelle C.12),sur du papier hahnemühle 300g.Avec Christine Vandrisse. Disponible sur demande ou sur la page des éditions Solstices. Ce livre se présente comme une expérience de la matière (ou plutôt des matières)par le texte et l’image.C’est-à-dire que l’image et le texte…
Les Déliquescences d’Adoré Floupette (1885)
Publiées en 1885, classique de la littérature décadente, les Déliquescences sont devenues aussi une référence en matière de pastiche. Disponible en livre numérique sur la page des éditions Solstices.
Léo Trézenik : « Les Gouailleuses » (1882)
Petit chef-d’oeuvre de la poésie décadente, Les Gouailleuses prouvent combien Léo Trézenik est un des meilleurs poètes de la fin-de-siècle. Disponible en livre numérique sur la page des éditions Solstices.
Léo Trézenik, « Proses décadentes » (1886)
Chef d’oeuvre de la littérature décadente et fin-de-siècle. Chef d’oeuvre du poème en prose. Drôle, intelligent, virulent. Léo Trézenik est un des plus grands écrivains de cette époque, rien que par ce livre. Disponible en livre numérique sur la page des éditions Solstices.
Les idées plus noires que l’encre
Long texte poétique et dessins noirs. Le tout sérigraphié et relié à la japonaise. 40 pages. 36 exemplaires numérotés. Disponible sur cette page des éditions Solstices.
Joseph Massey
Revue Solstices n°1 – contents October’s ready-mademetaphors,almost hidden behind billboardsand vacant warehouses, mesure the afternoon’saccumulations – the overcastunderstones –this slow vacillation. * Fragmentsof fragments fill the hollowof the day. Thoughts lost resound innot being found. And the weather’schanged, again. Rain –recollection. * Untitled White sun sunkgray as memory, as yesterday’serrors lose voice,as a word…