Retour au sommaire de la revue Solstices n°3
Une violente lumière brûle les yeux, tandis qu’en bas, c’est la fraîcheur de la mer turquoise. L’horizon est une île semblant inaccessible. Mais enfin, le corps épuisé échoue sur les grains du sable fin. Le sable a un goût de pop corn sec. De minuscules créatures à tête ronde et dure telle une noix de coco, jouent et rient sur leurs pieds inversés. Et se lancent une multitude de fruits colorés. Les palmiers gigantesques s’agitent et s’étendent dans un silence de mort. Les troncs rugueux se dérobent et il n’y a plus que le vide. La soif insatiable ne fait qu’être ravivée par l’étendue d’eau fuyante. Face à deux panneaux, les directions s’opposent. La sortie en lettre rouge est inscrite à l’endroit et à l’envers.