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IV ~ Série hospitalière

Posted on mars 10, 2019mars 10, 2019 by RKG

Le recueil a paru d’abord aux éditions Il Saggiatore à Milan en 1969.

Le livre est divisé en deux sections : la première était consacrée à La Libellula (Panegirico alla Libertà) daté de 1958, la seconde, intitulée Serie ospedaliera, comprenait 83 poèmes.

La Libellule est parue en France aux éditions Ypsilon dans la traduction de Marie Fabre, tandis que la « série » est encore inédite (peut-être aurons-nous la chance d’en signer la traduction).

Les 5 poesie per una poetica ont paru, une par une, à chaque numéro de la très belle petite revue, imprimée au plomb, L’Usage de Victoria Xardel.

Nous ne présentons ici qu’un choix très limité de poèmes tirés de la seconde section.

Il sesso violento come un oggetto (cava di marmo imbiancata)
(anfora di creta ricurva) e nascotissimo in forma

(anfora di creta ricurva) e nascotissimo in forma

d’uovo assaltava il solitario, come se fosse la grandine

a tempestare, nel salotto. Non gaudente, non sapiente

serpentinamente influenzato da esempi illustri o illustrazioni

di candore, per la pace e per l’anima purulava. Non sapiente

non gaudente, ma sapiente e mercantile speronato come

il vascello contro rocce pipistrelle, cadeva di colpo

dall’alto del rigore e della danza, dal sol fa mi do di

un’altra giornata ; non sapiente e non gaudente travestito

da soldato annaspando e arrischiando tra capanne di

[maiale

rovistando, come forma e come oggetto, il sesso si serviva

di lui.

Le sexe violent comme un objet (carrière de marbre

[blanchie)

(amphore de craie recourbée) et très bien caché en forme

d’œuf assaillait le solitaire, comme si c’était la grêle

à se déchaîner, dans le salon. Sans jouir, sans savoir

serpentinement influencé par des exemples illustres ou

[des illustrations

de candeur, par la paix et par l’âme il purulait. Sans savoir

sans jouir, mais savant et mercantile éperonné comme

le vaisseau contre des roches chauves-souris, il tombait

[d’un coup

du haut de la rigueur et de la danse, du sol fa mi do d’

une autre journée ; sans savoir et sans jouir déguisé

en soldat haletant et se risquant entre les cabanes des

[porcs

à fouiller, comme forme et comme objet, le sexe se servait

de lui.

Facce appese, bronzi al muro, facce di bronzo, santi

[appesi

al muro in una camera solitaria in affitto, per quattro

giorni aspetto. Una camera povera, sovraccarica di fiori

di plastica, e leoni alla porta. Un mare trombante, e un

paese grossolano, verdi porte all’aperto dietro la strada

nuova, i monti inosservabili, la luce è un diadema. Le

colline poi sono verdi cavalli, il galoppo un imbroglio,

uno stratagemma per perdersi. Fa caldo ancora, e il cielo

è macchiato di tombe oscure.

Faces accrochées, bronzes au mur, faces de bronze, saints

[accrochés

au mur dans une chambre solitaire à louer, pendant quatre

jours j’attends. Une chambre pauvre, surchargée de fleurs

en plastique, et de lions à la porte. Une mer déchaînée, et un

village grossier, portes vertes grandes ouvertes derrière la

[nouvelle

rue, les monts inobservables, la lumière est un diadème. Les collines aussi sont des chevaux verts, le galop un

[imbroglio,

un stratagème pour se perdre. Il fait chaud encore, et le

[ciel

est tâché de tombes obscures.

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