Retour au sommaire de la revue Solstices n°3 Je tombe quand il se lève. C’est en feu que je traverse le ciel. Une île m’accueille. Son sable est chaud et fin. Une tâche de bonheur au milieu de l’océan. Je lève la tête pour apercevoir l’oiseau magnifique. C’est le maître de mon monde. L’oiseau…
Auteur/autrice : RKG
La prose des rêves | Nina Coustenoble
Retour au sommaire de la revue Solstices n°3 Une violente lumière brûle les yeux, tandis qu’en bas, c’est la fraîcheur de la mer turquoise. L’horizon est une île semblant inaccessible. Mais enfin, le corps épuisé échoue sur les grains du sable fin. Le sable a un goût de pop corn sec. De minuscules créatures…
La prose des rêves | Cécile Raimond
Retour au sommaire de la revue Solstices n°3 Une pièce sombre. J’ouvre mes paupières douloureuses. Mes mains enchaînées autour du bois de la chaise m’inhibe tous mouvements. La lueur blanche de la lanterne agresse mes globes oculaires. Apparaît alors une androgyne, les mains dans le dos, deux armes cachées. Son parfum de rose me…
Delphine Garcia
Retour au sommaire de la revue Solstices n°3 Anamorphose. À l’oblique, Dans l’éclat argentique D’une couronne blanche, le cosmos ordonnance Et dépose La rosée angélique Porteuse de messages Pour le rêveur Aligné. * Déchanter Le sang s’est figé dans les veines Figeant le reste du monde. L’air même complote avec le plomb, Alourdissant la course…
Postface à Amelia Rosselli / La Langue paternelle
La Langue paternelle “Si parlava francese anche in casa, tranne che con mio padre, fidele all’italiano.” La conscience est aussi un ensemble de voix : pensées, souvenirs, éducation, interdictions, des films et des musiques, la famille, les ancêtres, les amours perdues, les discours politiques, la littérature, les critiques ou les conseils, les annonces publicitaires ou celles…
Hommage à Amelia Rosselli / Série rossellienne
Série rossellienne Hors série il y avait avait de cette croisée haut tendue en X le si ré mi do ré dièse sol (bis) de ta solitude la langue pâteuse par terre à la curée des rouge cardinaux et aux quatre vents de ta folie au bout d’icelle les cristaux de verre pour les…
Hommage à Amelia Rosselli / Gabrilla Sica
Gabriella Sica è una delle presenze più assidue nella poesia italiana contemporanea fin dall’inizio degli anni Ottanta quando ha diretto la rivista “Prato pagano” su cui hanno esordito molti dei poeti italiani di oggi. Suo ultimo libro in versi è Le lacrime delle cose (2009). Ha pubblicato poi libri in versi e in prosa: Emily…
Amelia Rosselli / Tadahiko Wada
Tadahiko Wada a traduit Variazioni belliche en japonais en 1993, paru chez Soshi Yamada, Tokyo. C’est lors d’un séjour au Japon, alors que nous flânions chez un petit bouquiniste tokyoïte qu’une amie japonaise – Fumiko Sugie – me fit remarquer cette traduction (à laquelle moi-même je travaillais en français) dont la date m’intrigua : c’était à…
A.Rosselli ~ Instinct de mort & instinct de plaisir chez Sylvia Plath
Nous proposons ici la traduction de la préface à quelques poèmes de Sylvia Plath, traduits de l’anglais vers l’italien par Amelia Rosselli et parus chez Mondadori en 1980, puis 1991. Article aux résonances particulières, quand on connaît les similitudes entre la vie des deux poétesses. Qu’on nous permette ici de les rappeler, puisque Amelia Rosselli…
A.Rosselli ~ Journal obtus
C’est sans doute un des recueils les plus touchants d’Amelia Rosselli. Ses différentes parties ont paru séparément jusqu’à la publication en volume, en 1990, Il est constitué de : ~ Prime Prose Italiane (1954) ; ~ Nota (1967-1968) ; ~ Diario Ottuso (1968) ; ~ Esperimenti Narrativi. Ce dernier texte vient éclairer non seulement la lecture de ce recueil,…
A.Rosselli ~ Notes dispersées et perdues
Le titre complet est Appunti sparsi e persi (1966-1977). Il a été publié en 1983 chez Aelia Laelia, à Reggio Emilia, avec une préface de l’auteure. Le recueil est divisé en deux parties : une très longue, avec beaucoup de poèmes très courts, Poesie, et une très courte, toute en italique, et composée comme son titre…
A.Rosselli – “Impromptu”
Magnifique petit recueil, qui est paru récemment en trois langues aux États-Unis, italien, français et anglais, par Gian Maria Annovi, Diana Thow et Jean-Charles Vegliante (qui avait le premier, à notre connaissance, et accueilli et traduit Rosselli). Les textes des trois auteurs qui accompagnent la traduction font de ce petit livre, dirigé par Gian Maria…
Autrices/auteurs
Rosselli, Amelia (1930-1996) – Poétesse italienne, née à Paris de Carlo Rosselli, fondateur avec son frère de Giustizia e Libertà, mouvement antifasciste, qui a été assassiné par les cagoulards en 1937, et de Marion Cave, militante socialiste anglaise. Petite fille d’Amelia Rosselli, dramaturge, et cousine d’Alberto Moravia, Amelia Rosselli a été mise en avant par…
IV ~ Série hospitalière
Le recueil a paru d’abord aux éditions Il Saggiatore à Milan en 1969. Le livre est divisé en deux sections : la première était consacrée à La Libellula (Panegirico alla Libertà) daté de 1958, la seconde, intitulée Serie ospedaliera, comprenait 83 poèmes. La Libellule est parue en France aux éditions Ypsilon dans la traduction de Marie…
A.Rosselli ~ Document (1966-1973)
Documento (1966-1973) est le troisième recueil publié par Amelia Rosselli. Il est paru chez Garzanti, à Milan, en 1976. C’est à nos yeux le recueil le plus abouti de la Rosselli. Elle y abandonne sa recherche mystique d’un universalisme de la forme pour privilégier les pratiques d’altération au quotidien. D’où le titre, bataillien, de « document »….
II ~ Variations de guerre
Publié en 1964 chez Garzanti, Variazioni belliche paraît avec une préface de Pier Paolo Pasolini qui a marqué longtemps la réception d’une poésie difficile. Le recueil est paru en France, chez Ypsilon en 2012, dans la traduction de Marie Fabre. Celles qui suivent sont reprises du numéro 9 de la revue La Barque avec notre traduction….
I ~ Premiers écrits (1952-1963)
(Pour retourner au sommaire, suivre ce lien.) Primi scritti (1952-1963) (Premiers écrits) a été publié chez Guanda en mars 1980. Dix sections chronologiques (parfois anti-datées), où se rencontrent l’anglais, le français et l’italien : ~ My clothes to the wind (1952) ~ Cantilena. Poesie per Rocco Scotellaro (1953) ~ Sanatorio 1954 ~ Adolescence. Exercices poétiques (1954-1961)…
“Verlaine” par Laurent Tailhade
Disponible en livre numérique sur la page des éditions Solstices. Laurent Tailhade, pamphlétaire, anarchiste, journaliste grandiloquent de la Fin-de-siècle, nous dépeint ici le milieu littéraire de son temps, et plus précisément le cercle verlainien auquel lui-même avait appartenu. Mémoires pleins de fougues et d’anecdotes, indispensables pour celles et ceux qui voudraient connaître mieux cette époque…
“Animots/Animals” | Illustre Feccia| Rodolphe Gauthier
Disponible sur demande et sur la page des éditions Solstices. Poèmes bilingues ou trilingues, français, anglais, italien de Rodolphe Gauthier. Accompagnés de gravures sur lino par Illustre Feccia. Sérigraphié et relié artisanalement. 20 pages. 38 exemplaires numérotés.
“Materia” | Yann Legrand | Rodolphe Gauthier
Gravures en taille douce de Yann Legrand. Poemes de Rodolphe Gauthier.Typographie au plomb mobile (Caravelle C.12),sur du papier hahnemühle 300g.Avec Christine Vandrisse. Disponible sur demande ou sur la page des éditions Solstices. Ce livre se présente comme une expérience de la matière (ou plutôt des matières)par le texte et l’image.C’est-à-dire que l’image et le texte…
Les Déliquescences d’Adoré Floupette (1885)
Publiées en 1885, classique de la littérature décadente, les Déliquescences sont devenues aussi une référence en matière de pastiche. Disponible en livre numérique sur la page des éditions Solstices.
Léo Trézenik : “Les Gouailleuses” (1882)
Petit chef-d’oeuvre de la poésie décadente, Les Gouailleuses prouvent combien Léo Trézenik est un des meilleurs poètes de la fin-de-siècle. Disponible en livre numérique sur la page des éditions Solstices.
Léo Trézenik, “Proses décadentes” (1886)
Chef d’oeuvre de la littérature décadente et fin-de-siècle. Chef d’oeuvre du poème en prose. Drôle, intelligent, virulent. Léo Trézenik est un des plus grands écrivains de cette époque, rien que par ce livre. Disponible en livre numérique sur la page des éditions Solstices.
Beijaflor : érotique de la surface
Ce qui a de plus profond en l’homme, c’est la peau. Paul Valéry Ces photographies ne donnent pas à contempler l’immensité de la nature, ni l’immensément grand ni l’immensément petit. En fait, elles ne donnent rien à contempler, elles se posent pour elles-mêmes, directement, c’est-à-dire sans que le sujet constitue le principal intérêt. Une fois…
“Faidherbe doit tomber”
Article pour le déboulonnage de la statue Faidherbe sur Lundi Matin : https://lundi.am/Faidherbe-doit-tomber
Maxime Manac’h : désirs et désastres (notes)
Maxime Manac’h On ne pense pas les « peintures » de Manac’h, on s’y cogne, ou on s’y plaque… Violemment, ou par une lente dissolution à l’acide de ce qu’on appelle le « moi ». Ce petit « moi » clos qu’on veut à tout prix reconstituer, unifier, et bichonner. Les plaques de Manac’h, c’est ce moi vitriolé. Ce moi devenu…
For a surreptitious exposure : the art of Illustre Feccia
IllustreFeccia is one of my friends. This is why it is quite difficult to write about his work. We both gravitate around The Minesweeper Collective. Both, I think, we find there what we seek: freedom and open-mindedness, lined with dynamism and essential rigor that usually are never conciled in a collective (and we have…
Les idées plus noires que l’encre
Long texte poétique et dessins noirs. Le tout sérigraphié et relié à la japonaise. 40 pages. 36 exemplaires numérotés. Disponible sur cette page des éditions Solstices.
Camilo Cardenas
Camilo Cardenas nourrit un monde fantastique peuplé de créatures – anges, gardiens, éléphants –, mais ce n’est pas un au-delà ou un paradis, ce n’est pas un monde inaccessible, bien au contraire : c’est notre monde quotidien. Car Camilo Cardenas transforme directement le monde qui est autour de lui, et qui est autour de nous….
Joseph Massey
Revue Solstices n°1 – contents October’s ready-mademetaphors,almost hidden behind billboardsand vacant warehouses, mesure the afternoon’saccumulations – the overcastunderstones –this slow vacillation. * Fragmentsof fragments fill the hollowof the day. Thoughts lost resound innot being found. And the weather’schanged, again. Rain –recollection. * Untitled White sun sunkgray as memory, as yesterday’serrors lose voice,as a word…